Atlas de la Biodiversité Communale
La commune de Porspoder s’est engagée dans la réalisation d’un Atlas de la Biodiversité Communale (ABC). Il s’agit, pendant trois ans, d’inventorier les animaux et les végétaux présents sur le territoire, de les cartographier et d’imaginer les actions les plus adaptées pour assurer leur préservation voire leur reconquête.
Ce travail se veut d’abord initiateur d’une dynamique citoyenne car la biodiversité est l’affaire de tous ! En prenant conscience de l’existence de la multitude du vivant autour de nous et en faisant en sorte de cohabiter avec elle dans un respect mutuel de nos ressemblances et de nos différences, nous devenons acteurs de sa protection.
L’Atlas de la Biodiversité de Porspoder se veut aussi un levier pour infléchir nos politiques publiques dans le sens des indispensables transitions écologiques, sociales et économiques. Son ambition est de donner naissance à un projet global de territoire qui pourra inclure les questions d’habitat, d’école, de mobilité, d’énergie, de lien social et intergénérationnel, d’alimentation, de développement économique soutenable…
La démarche autour de cet Atlas est relayée auprès des élus de la Communauté de Communes du Pays d’Iroise qui y ont trouvé un intérêt au point de se lancer également dans un projet d’Atlas à l’échelle du territoire intercommunal. Il est relayé aussi auprès de nombreuses autres communes de France à l’occasion d’échanges réguliers lors de séminaires et rencontres diverses.
La réalisation de l’ABC de Porspoder représente un budget total de 65 000 euros qui est soutenu par l’Office Français de la Biodiversité à hauteur de 80 %.
Les associations Bretagne-Vivante et le Groupe Mammalogique Breton assurent une grande part de l’expertise naturaliste et de l’animation de ce projet dont le pilotage reste assuré par la mairie.
Par ailleurs, la commune de Porspoder a été reconnue en 2022 « Territoire Engagé pour la Nature », label national délivré par l’Agence Bretonne de la Biodiversité. Quatre grands engagements ont été pris par les élus sur quatre thématiques :
– retrouver le chemin culturel et naturel de l’eau
– revoir la destination des terrains communaux afin de favoriser l’accueil de la biodiversité
– retravailler le fleurissement de la ville afin de diminuer les apports en eau et de favoriser les plantes locales mieux adaptées
– aider les particuliers à faire de leurs jardins des jardins « punk » plus accueillants pour la flore et la faune.